De Petit Havre à Anse à Saint

Les 8 patrimoines à découvrir

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  Flore

  Gommier rouge

  Voici un arbre facile à reconnaitre que vous allez rencontrer tout au long de votre parcours : autant en parler dès le départ ! Il se remarque très bien par son écorce brun rouge, se détachant en fines bandes (c’est ce qui lui a valu son surnom d’arbre à touristes dans certaines iles des Caraïbes : il « pèle »). Son tronc  laisse exsuder après incision un suc blanc aromatique qui passe pour un très bon anti-inflammatoire et cicatrisant. Nom scientifique : Bursera simaruba.

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  Géologie

  Passage sur la caye

  Ce passage sur d’anciens récifs coralliens montre un aspect essentiel de l’histoire géologique de la Grande-Terre : anciennement île volcanique, sa surface s’est retrouvée sous le niveau de l’océan pendant des millions d’années, ce qui a permis le développement du plateau calcaire visible de nos jours.

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  Faune

  Fourmis manioc

  Vous allez certainement remarquer les allées et venues de ces fourmis au cours de votre randonnée. On les appelle également fourmis parasol : vous comprendrez pourquoi ! Les végétaux qu’elles transportent leurs servent à fabriquer un compost sur lequel elles cultivent un champignon dont elles se nourrissent. Ce compost est conservé à température et humidité constante jusqu’à 2m sous terre ! Introduites en Guadeloupe dans les années 50 à l’occasion d’importations de végétaux, elles sont considérées comme invasives. Nom scientifique : Acromyrmex octospinosus.

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  Point de vue

  Point de vue

  Sur la gauche, on voit la plage de Petit-Havre, en se tournant vers la mer, près de la pointe, il y a souvent des surfeurs, puis, au large, on repère aisément Marie-Galante. Si la visibilité est bonne on peut même apercevoir la Dominique (sur la droite de Marie-Galante). Enfin, vous repérerez à coup sûr les Saintes (au moins leurs sommets !), puis Basse-Terre, complètement sur la droite.

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  Histoire

  Ancienne place forte – Pointe de Petit-Havre

  Ce lieu comme de très nombreuses autres pointes de Guadeloupe avait une importance stratégique considérable : au XVIIIème siècle, les luttes entre Anglais et Français font rage, chacun voulant prendre le contrôle de l'île. A la vue de bateaux ennemis, un drapeau rouge était hissé et redescendu autant de fois qu'il y  avait de bateaux... La portée maximale d’un canon de ce type était de plus de 3 km !

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  Flore

  Catalpa - Anse à Jacques

  Un arbre très commun du littoral guadeloupéen, souvent confondu avec le dangereux mancenillier (voir plus loin)... mais très différent de par la forme de ses feuilles, qui dessinent un joli cœur ! Ses fleurs, superbes, passent du jaune au rose à différents stades de  vie. Ses fruits, côtelés, vert puis brun-marron, flottent sur la mer. Nom scientifique : Thespesia populnea.

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  Flore

  Mancenillier

  Voici un arbre qu’il faut absolument apprendre à reconnaitre ! Très bien adapté au littoral, on l’y rencontre souvent. De par sa présence, il permet de lutter contre l’érosion des plages, mais est très dangereux : toutes les parties de l’arbre possèdent un suc toxique qui provoque des brûlures. Il est aussi déconseillé de s’abriter dessous s’il pleut. Remarquez bien ses feuilles lancéolées (pointues). Nom scientifique : Hippomane mancinella.

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  Flore

  Pneumatophores

  Racines de Palétuvier Blanc ou Noir. Ces racines permettent aux arbres de pouvoir respirer dans ce sol trés asphyxiant. Elles agissent comme des tubas de plongeur. Leur hauteur nous indique à quel niveau l'eau peut monter lors des inondations.