La Soufrière
F.Salles - PNG
Saint-Claude

La Soufrière

Géologie
Sentier de découverte
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Le sentier est jalonné de panneaux d'information qui permettent de suivre Andézinn et Patiss, une jeune fille et son grand-père, à la découverte du volcan de la Soufrière, la "Vieille Dame".

"Ce n'est qu'au mois de janvier 1885, soit près de quatre siècles après la découverte de la Guadeloupe, qu'un sentier convenable fut ouvert à travers les bois des Bains Jaunes, à l'initiative de M.Rollin, maire de Saint-Claude, pour conduire à La Soufrière le Comte et la Comtesse de Bardy." G.Werter, "Coureur des bois".


Document associé

  • BRGM_sources_hydrothermales_du_massif_de_la_Soufriere.pdf

    Crédit : fiche pédagogique BRGM au sujet des sources hydrothermales du massif de la Soufriere - BRGM

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Les 18 patrimoines à découvrir

  • Figuier
    Figuier - Fabien Salles / PNG
    Flore

    Figuier

    Le Figuier (Ficus Citrifolia) appartient à la famille des Monacées. C'est un arbre particulier : il peut en effet pousser sur les autres arbres ; dans ce cas, il est épiphyte. Ses racines aériennes se développent, poussent vers le bas et grossissent au fur et à mesure que l'arbre grandit. Le figuier peut étouffer un arbre sur lequel il pousse, jusqu'à le tuer.
    Les figuiers peuvent aussi pousser au sol, ou sur des constructions.

  • Acomat Boucan
    Acomat Boucan - Emilie Savy / PNG
    Flore

    Acomat boucan

    L'Acomat boucan (Sloanea caribaea) appartient à la famille des Elaeocarpacées. C'est un très grand arbre, pouvant atteindre jusqu'à 40 mètres de hauteur. C'est le plus spectaculaire des Sloanea. Son tronc est nu, à contreforts très importants. Son écorce est brun-rougeâtre se desquamant (perte de lamelles fines d'écorce) pour les vieux arbres.
    Les gens qui fréquentaient la forêt utilisaient autrefois ses énormes contreforts pour abriter leur feu et faire boucaner la viande. Aujourd'hui nous savons que les feux entre les racines ne sont pas bons pour la vie des arbres.

  • le bassin des Bains Jaunes
    le bassin des Bains Jaunes - Fabien Salles / PNG
    Zone de détente

    Les Bains Jaunes

    En plein coeur de la forêt du même nom, ce site a toujours été fréquenté. La première habitation fut l'ajoupa des indiens Igneris, puis la mouina des indiens Caraïbes. Beaucoup plus tard, il constitua une halte sur le chemin de la Soufrière. A la fin du XIXè siècle, les militaires de Saint-Claude y avaient édifié une maison de convalescence ainsi qu'un champ de tir. Vers 1910, le célèbre Club des Montagnards installe un abri précaire et plus tard, en 1947, l'association Renaissance construit un refuge pour les randonneurs et les baigneurs. Cette construction devient la Maison du Volcan, aujourd'hui fermée.
    C'est aux soldats d'infanterie de Marine, envoyés aux Bains Jaunes pour "s'acclimater", que l'on doit la construction en 1887 du bassin en pierre, encore en place aujourd'hui.

  • sentier du Pas du Roy
    sentier du Pas du Roy - Fabien Salles / PNG
    Histoire

    Le Pas du Roy

    "Rappelons que nous devons l'actuel sentier des Pas du Roy au chef de bataillon Legot. Il remplaçait le chemin tracé, au mois de janvier 1885, par M.Rollin, pour conduire à la Soufrière le Comte et la Comtesse de Bardy." Gérard Werter, "Coureur des Bois".

  • Hylode de la Martinique
    Hylode de la Martinique - Guy Van-Laere / PNG
    Faune

    Le chant des grenouilles

    On recense deux espèces endémiques de la Basse-Terre : l'Hylode de Barlagne et l'Hylode de Pinchon, dont on peut entendre le chant sur le Pas du Roy. Elles mesurent toutes les deux 2 à 3 centimètres et sont de couleur foncée.
    Mais l'espèce la plus commune en Guadeloupe est l'Hylode de Martinique.

  • vers Baillif ...
    vers Baillif ... - Emilie Savy / PNG
    Point de vue

    Point de vue sur Baillif

    Point de vue sur Baillif (vers l'ouest) et sur le Piton Tarade (au nord-ouest).

  • vue sur Les Saintes !
    vue sur Les Saintes ! - PNG
    Point de vue

    Vue sur la Soufrière

    Depuis l'ancien parking de la Savane à Mulets, vue sur la Soufrière (au nord) et par temps très clair sur Les Saintes (au sud).

  • Notre-Dame de la Guadeloupe
    Notre-Dame de la Guadeloupe - PNG
    Patrimoine

    Notre Dame de la Guadeloupe

    Après l'éruption de la Soufrière en 1956, une statue de Notre Dame de la Guadeloupe a été installée ici, dans une petite chapelle logée dans la roche. La statue, restaurée, a été ré-installée en octobre 2016, après messe et bénédiction.

    Fleurs et cierges sont régulièrement renouvelés par les paroissiens de Saint-Claude pour remercier le volcan de sa clémence.

  • Mygale de la Soufrière
    Mygale de la Soufrière - PNG
    Faune

    Mygale de la Soufrière

    La Mygale de la Soufrière (Holothele sulfurensis) est une espèce qui peut s'observer uniquement sur le massif de la Soufrière, au-dessus de 700 mètres d'altitude. Elle se cache sous les pierres où elle aménage sa loge.
    De couleur brun foncé, elle mesure de 1 à 2 cm. Malgré son appellation de mygale, il faut savoir que la Mygale de la Soufrière n'est pas venimeuse.

  • Fougère calumet
    Fougère calumet - PNG
    Flore

    Fougère calumet

    La Fougère Calumet (Dicranopteris pectinata) appartient à la famille des Gleicheniacées.
    C'est une espèce pionnière caractéristique des milieux ouverts et ensoleillés. Elle colonise les zones de glissement de terrain, le bord des routes forestières, les bords de rivières et de façon générale, toutes les surfaces décapées très abruptes en zone humide.
    Le réseau de racines souterraines de la Fougère Calumet joue un rôle actif dans la consolidation mécanique de la couche superficielle des sols.

  • Le Diablotin
    Le Diablotin - PNG
    Faune

    Le "Diablotin"

    La Soufrière était jadis le domaine d'un oiseau appelé "Diablotin". Ce pétrel nichait dans des trous creusés sur les flancs de la montagne. Se nourrissant uniquement de poissons, il quittait son terrier à la nuit tombée pour aller pêcher en mer.
    Gibier recherché, l'oiseau a disparu de la Guadeloupe depuis 1880 environ.

  • Sphaignes et mousses
    Sphaignes et mousses - PNG
    Flore

    Sphaignes et mousses

    Dans les savanes d'altitude, les sphaignes et les mousses constituent d'épais tapis, qui ne sont pas sans rappeler les tourbières des régions froides ou tempérées d'altitude.
    Les sphaignes et les mousses dominent la végétation sur la Soufrière et dans les zones quasi-planes ou en cuvettes constamment gorgées d'eau, vivant là dans des conditions presque aquatiques.

  • Lycopodes
    Lycopodes - PNG
    Flore

    Lycopodes

    Le genre Lycopodium regroupe plusieurs espèces, botaniquement proches des fougères et des Sélaginelles.
    Faisant partie des pionniers végétaux, les Lycopodes se réinstallent en priorité sur le sol, après une éruption volcanique par exemple.
    Leur multiplication est assurée par des spores produites en quantité dans de petits épis denses réfractés, situés à l'extrémité des rameaux.

  • Eboulement Faujas
    Eboulement Faujas - PNG
    Géologie

    Eboulement Faujas

    Cet éboulement a été provoqué par une explosion phréatique en 1798. Des blocs de pierre, des cendres et de la boue se sont répandus sur Matouba (hauteurs de la ville de Saint-Claude) et dans la vallée de la Rivière Noire.
    L'éboulement porte le nom d'un célèbre géologue de la fin du XVIIIè siècle, Barthélémy Faujas de Saint-Fond.

  • La Grande Faille
    La Grande Faille - PNG
    Géologie

    La Grande Faille

    "La Grande Fente du nord ou Grande Faille, d'une profondeur d'une centaine de mètres et large de 3 à 4 mètres, traverse la Soufrière du nord au sud [...]. Elle abritait, dans la partie nord, un trou de 15 mètres de long recouvert d'une épaisse couche de cristaux de soufre, que l'on avait baptisé pompeusement "Lac de Soufre"." Gérard Werter, "Coureur des Bois".
    La poudre de soufre a complètement disparu en raison de l'érosion engendrée par la pluie.

  • Formation de la Soufrière (phase 3)
    Formation de la Soufrière (phase 3) - IPGP (d'après G. Boudon)
    Géologie

    La formation de la Soufrière

    La Soufrière appartient à un ensemble volcanique récent, situé dans la partie sud de la Basse-Terre. Celui-ci est constituée de deux édifices : le volcan composite de la Grande Découverte, dont l'activité terminale est représentée par la Soufrière stricto-sensu et l'ensemble éruptif de la Madeleine situé au sud-est du précédent et de dimensions plus modestes.

    L'édification du volcan composite de la Grande Découverte peut être subdivisée en trois phases principales.
    * 200 000 à 42 000 ans : phase "Grande Découverte".
    Sur le flanc sud des Pitons de Bouillante et des "Sans Toucher" : alternance d'épisodes laviques effusifs et d'épisodes pyroclastiques. Elle est responsable de la formation de la caldeira de la Grande Découverte dont seul reste visible le rempart nord.
    * 42 000 à 11 500 ans : phase "Carmichaël".
    Edification du massif du Carmichaël, à dominante lavique, à l'intérieur de la caldeira de la Grande Découverte. Deux éruptions successives détruisent la partie sommitale du volcan.
    * 8 500 ans à nos jours : phase "Soufrière".
    L'activité éruptive se focalise à l'intérieur ou sur les bordures du cratère Amic. Trois éruptions magmatiques se succèdent, qui donnent la forme actuelle de la Soufrière et de l'Echelle.

  • abri de la Soufrière
    abri de la Soufrière - Fabien Salles / PNG
    Refuge

    Abri de la Soufrière

    Il a été inauguré en 1935 par le gouverneur Bouge. Parmi les 1000 personnes qui avaient fait l'ascension pour assister à la messe ce jour-là, se trouvait M. Camille Thionville, fondateur du Club des Montagnards. Il avait 78 ans ; ce fut sa dernière excursion sur le volcan. Les randonneurs de l'époque passaient souvent la nuit dans ce petit bâtiment. Rénové en 1982, il reste actuellement un abri disponible pour s'abriter en cas d'intempéries.

  • sommet de la Soufrière : "la Découverte"
    sommet de la Soufrière : "la Découverte" - PNG
    Sommet

    Sommet de la Soufrière

    Située à 1467 mètres d'altitude, "La Découverte" constitue le point culminant de la Guadeloupe et des Petites Antilles. Avec de la chance, le panorama y est impressionnant, mais le plus souvent il souffle là des rafales pouvant atteindre les 50 km/h ! Le plateau sommital de la Soufrière propose par endroits un paysage quasi-lunaire, avec bosses et crevasses empierrées. On doit à Félix L'Herminier, ancien naturaliste français, d'avoir baptisé la plupart des lieux sur le sommet de la Soufrière.


Description

Balisage randonnée : jaune.

Tout au long du parcours, ne pas manquer les panneaux d'information installés par le Parc national.
Depuis le parking des Bains Jaunes, prendre le sentier pavé : "Le Pas du Roy".
A l'intersection, laisser l'accès à la Chute du Galion sur la droite et continuer tout droit jusqu'à l'ancien parking, au pied de la Soufrière : La Savane à Mulets, avec la Roche à Cortez.

Le sentier, montant sur la gauche, devient davantage caillouteux et la végétation est plus rase avec l'altitude. A la Grande Faille, poursuivre tout droit ; la montée est raide. Arriver sur le plateau sommital de la Soufrière par la droite, monter jusqu'à l'abri et le sommet "La Découverte". Puis redescendre par le sentier jusqu'à la Grande Faille, continuer tout droit jusqu'à la Savane à Mulets, puis rentrer au parking par le Pas du Roy.
Il ne reste plus qu'à rejoindre le bassin d'eau chaude au niveau du parking pour une pause relaxante !

 

NB : n'hésitez pas à contacter guides et accompagnateurs, dont certains sont spécialement recommandés par le Parc national à travers la marque "Esprit Parc national". Pour cet itinéraire, voir : "Randonnée sur la trace de la Soufrière" ainsi que : "Randonnée à la Soufrière".

  • Départ : Bains Jaunes, Saint-Claude
  • Arrivée : Bains Jaunes, Saint-Claude
  • Communes traversées : Saint-Claude

Profil altimétrique


Recommandations

02/05/2024 : arrêté n°2024-010/CAB/SIDPC du 02 mai 2024 instituant une nouvelle réglementation pour l'accès au sommet du volcan de la Soufrière, ceci en raison de l'augmentation de l’activité volcanique depuis début 2018, qui se traduit notamment par une intensification de l’activité micro-sismique. Informations.
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Attention aux émanations de gaz soufré qui présentent une forte toxicité : ne pas franchir les barrières de protection au sommet.
Par mauvais temps (pluie, brouillard) sur le plateau sommital de la Soufrière, bien suivre le balisage de pieux jaunes posés au sol.
En milieu naturel, la prudence et la vigilance doivent être multipliées, d'autant que la Guadeloupe est soumise à des risques naturels. Adopter un comportement responsable est indispensable pour que la randonnée reste un plaisir !
Se conformer aux informations relatives à la qualité des eaux de baignade affichées sur place (Bains Jaunes) par l'Agence régionale de Santé.
Attention : parking et baignade non surveillés.

Depuis 2019, il est obligatoire d'être accompagné d’un guide de montagne pour pouvoir accéder aux cratères (équipement spécifique).
Contacts
En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Lieux de renseignement

Siège du Parc national de la Guadeloupe

Montéran, 97120 Saint-Claude

http://www.guadeloupe-parcnational.fr/fr/des-decouvertes/ou-sinformer/siege-de-saint-claudeinfo@randoguadeloupe.gp0590 41 55 55

Horaires d'ouverture au public de l'accueil et de la boutique :

  • Lundi, mardi et jeudi : de 8h00 à 12h30 et de 14h00 à 17h00
  • Mercredi : de 8h00 à 13h00
  • Vendredi : de 8h00 à 12h30.

Services : point d'accueil, boutique, toilettes, parking gratuit. Bâtiment accessible aux personnes à mobilité réduite.
Localisation GPS : Lat: 16,01634 N - Lng: 61,70753 W.

En savoir plus

Accès routiers et parkings

Localisation GPS du point de départ : Lat : 16,03459 N - Long : 61,6701 W.

Traverser le bourg de Saint-Claude, passer devant La Poste et l'Université. Continuer vers "Morne Houël" en montant sur la route RD11, passer l'aire de pique-nique de Beausoleil. Poursuivre jusqu'au bout de la route et se garer au parking des Bains Jaunes, sur les emplacements prévus pour les véhicules.
(Le parking de la Savane à Mulets et la route qui y accède sont fermés à la circulation depuis le séisme de 2004)

Stationnement :

Parking des Bains Jaunes, Saint-Claude

Source


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